• Accueil
  • Espace candidat
  • Espace entreprise
  • Qui sommes-nous?
    • Yago Baccenetti
    • Jimmy Salchegger
    • Boris Hürlimann
    • L'equipe OXIO
    • Contact
  • OFFRES D'EMPLOI
  • BLOG

Du team-building ... en terrasse

Boris HÜRLIMANN

Coach, team-building, assessment, audit.

À propos de Boris

Du team-building ... en terrasse

Terrasse ombragée

J’aime beaucoup l’arrivée de l’été et les possibilités que cette période offre d’aller boire un verre (avec modération) avec des collègues, des amis, des connaissances, des clients. Les discussions prennent un tour plus détendu, plus informel.

 

Alors que je suis assis sur une terrasse ombragée attendant un collègue, je me détends profitant du soleil et de la chaleur. Mon collègue arrive. Nous nous saluons et nous nous asseyons. Nous commandons de quoi nous désaltérer par cette chaleur torride. Ce que je ne sais pas encore, c’est que je vais très prochainement avoir encore plus chaud.

 

La discussion ne tarde pas à prendre forme. Abordant quelques situations intéressantes que nous avons accompagnées ces derniers mois, assez rapidement mon collègue me dit : « lorsque tu parles de team-building, les décideurs ont toujours en tête qu’ils vont dépenser quelques milliers de francs pour envoyer leurs équipes s’amuser à faire du paint-ball ou autres activités de loisir. Comment veux-tu que je leur présente ce service autrement, si je ne suis moi-même pas sûr de ce que tu entends par team-building ? »

 

Mon sang ne fait qu’un tour et je reste bouche bée. Comparer cette pratique que j’exerce avec passion à emmener une équipe se promener, faire du rafting ou du paint-ball ? Il me faut quelques secondes pour passer le choc. Puis vient la question, sous-jacente à la remarque de mon collègue : comment présenter ce service, cette pratique, pour ne pas dire cet art et faire comprendre l’importance de ses apports et son enrichissement à toute structure qui y fait appel ? Comment faire passer le message de la nécessité et des réponses que cette pratique amène ?

POST


Du team-building en terrasse

Des moyens attribués aux équipes

 

Comme souvent dans une telle situation et pour faire honneur au sujet que nous commencions à aborder, j’ai posé des questions à mon collègue.

  • Tout d’abord, laisse-moi te poser cette simple question : connais-tu beaucoup d’entreprises, d’institutions, d’administrations ou de services qui à un niveau ou un autre ne s’appuie pas sur le travail d’équipe ?

Après quelques secondes de réflexion, il me répond :

  • Non. En effet, même en cherchant bien, je dois avouer que je ne vois pas, compte tenu de la complexité importante et allant croissant des tâches demandées, quelle structure ou organisation peut se passer du travail d’équipe.
  • Et quels moyens sont mobilisés pour favoriser, simplifier, rendre possible ce travail en équipe dans les organisations que tu connais ?
  • Eh bien, on sélectionne des responsables ayant une capacité de gestion d’équipe, on cherche à les former si c’est nécessaire et pour le reste, on organise quelques évènements permettant de souder l’équipe.
  • Et selon toi, quelle est la durée de l’effet sur l’équipe de ces évènements ?
  • Bof ! Pas des masses ! Quelques semaines tout au plus !
  • Donc en fait, si je résume, dans les organisations aujourd’hui, l’importance du travail en équipe est indéniable voire, il apparaît même parfois comme essentiel et les ressources qui y sont allouées ne dépassent pas un bon assessment du responsable d’équipe à son engagement, une formation qui lui est proposée et quelques sorties entre collègues.

A son tour de rester interdit quelques secondes et de finir par répondre :

  • En résumé, c’est cela !
  • Bien ! Depuis là tu peux admettre que dans cette discussion nous avons établi, d’une part que le travail d’équipe est indispensable quelque soit le type d’organisation auquel on s’adresse et que, d’autre part, fort peu de moyens, hormis celui consistant à s’appuyer sur les compétences du responsable d’équipe, sont alloués à ce niveau de fonctionnement organisationnel.
  • En effet, je l’admets. Mais dis-moi, tu proposes des moyens permettant de cautionner ce niveau de fonctionnement organisationnel ?
  • Oui et cela s’appelle du team-building. Ma pratique ne se base pas sur l’espoir que les gens travailleront mieux ensemble après avoir pu se défouler pendant une journée à se tirer dessus au paint-ball et avoir mangé une raclette ensemble, même si je reconnais à ceci des vertus relaxantes et nécessaires. Elle ne se base pas non plus sur l’espoir de sélectionner un bon responsable d’équipe qui saura gérer les susceptibilités des différents membres de l’équipe pour que tout cela tienne à peu près debout, même si je n’enlève rien de l’importance de ceci. Mais arrêtons d’appeler ceci du team-building et voyons ensemble comment cette pratique se présente de manière professionnelle.
  • Tu me proposes de faire passer le team-building d’un statut de loisir à une pratique professionnelle et cadrée, c’est ça ?
  • C’est ça !

Réfléchir ensemble sur notre fonctionnement

  • Dans un team-building, il faut comprendre que tout membre de l’équipe est important et doit participer à la démarche qui va consister à réfléchir ensemble sur le fonctionnement de l’équipe. Donc, dans un premier temps, il s’agit de mobiliser chacun·e dans ce temps de réflexion.
  • Oui, c’est bien joli ! Je comprends la nécessité de cela, mais comment tu fais ?
  • Je mets en place un entretien individuel avec chaque membre de l’équipe. Le contenu de cet entretien est confidentiel, de manière que les membres de l’équipe se sentent à l’aise pour aborder des sujets qui peuvent parfois être conflictuels ou délicats. C’est la seconde étape du team-building, après la compréhension des besoins et de la situation à travers des entretiens de coaching avec le responsable d’équipe.
  • Ah oui ! Tu as déjà commencé à travailler à ce moment-là !
  • Oui et je ne suis pas le seul. À la fin de cette deuxième étape, je connais les points de vue de chacun sur le travail, l’équipe, ses membres, la direction, etc. Mais, ce qui est bien plus important que ce que je connais, c’est ce que les personnes que j’ai rencontrées jusque-là ont appris d’elles-mêmes à travers ces entretiens. Ils mettent quelque chose en route chez chaque membre de l’équipe qui sont les prémisses du travail qui pourra se faire ensemble ensuite. C’est pour moi, également, le moment où je prépare et j’informe les participants au team-building de ce qui va s’y passer et de la nécessité d’un investissement personnel.
  • Oui, mais alors la réflexion commune sur le fonctionnement de l’équipe, c’est, quoi ? De la psychothérapie de groupe, du psychodrame, un exercice de résolution de problème en commun… ?
  • Rien de tout cela, même si je n’exclus pas la dernière option. Mais, dans ce cas, j'utiliserai, in fine, un problème que l’équipe a effectivement à résoudre dans son travail.
  • Ah oui, c’est très personnalisé.
  • En effet, je n’envisage pas mon travail différemment. Pour en revenir à ta question concernant la réflexion commune, je cherche à amener chacun·e à projeter l’équipe dans un futur irrésistible et à communiquer cela au reste de l’équipe selon un format prédéfini, identique pour toutes et tous. Tout ceci en conservant et en rappelant lorsque c’est nécessaire que cette équipe existe, car elle a une mission à remplir et des objectifs à atteindre. Le cadre organisationnel est toujours présent.
  • Ce doit être un peu la foire d’empoigne ?
  • Pas du tout. Tout est cadré de manière très efficace pour éviter tout débordement et permettre à l’équipe de gérer les situations plus délicates en faisant appel au cadre qui a été fixé et au respect duquel chacun.e s’est engagé.e.
  • Je commence à comprendre quand tu parles de réflexion commune et de professionnalisme !
  • Et, ce n’est pas fini !

Du travail sur les représentations

  • Tu te souviens que lors des entretiens individuels, j’ai récolté quelques informations importantes ?
  • Oui, oui !
  • Eh bien, les informations les plus importantes que j’ai récoltées à ce moment-là sont les représentations que les membres de l’équipe ont de l’équipe, d’eux-mêmes, de leur contribution à l’équipe, de leur responsable, des autres membres de l’équipe, de l’organisation dans laquelle ils travaillent et de leurs relations professionnelles.
  • Waouh ! Mais, c'est énorme comme quantité d’informations.
  • Et chacune représente un niveau logique auquel je dois porter attention tout au long du teambuilding. Et, ce ne sont pas les seules. Voilà ! Tu commences à saisir ce que représente comme travail un véritable team-building. Et, ce qu’il faut comprendre c’est que tout ce qui représente du travail pour le consultant qui conduit un team-building en représente un pour le responsable d’équipe, à son niveau, pour chacun des membres de l’équipe et pour l’équipe dans son ensemble.
  • Ah oui, ça brasse dans un team-building !
  • En effet.
  • Si je vois bien la quantité de choses sur lesquelles agit le team-building, je perçois aussi qu’il y a de la profondeur…
  • C’est ça. Le travail sur les représentations dans la construction d’une vision partagée de l’équipe est ce qui rapproche le plus les personnes d’elles-mêmes et de leur contribution à l’équipe. Les représentations sont ce que nous pouvons partager de plus intime dans le cadre professionnel, selon moi. Elles sont rattachées à nos valeurs et ont une forte charge émotionnelle.
  • Et, c'est là qu’intervient le psychodrame !
  • Pas du tout ! Les émotions sont intégrées comme faisant partie de la vie et ont toutes leur place dans le fonctionnement de l’équipe en particulier parce qu’elles ont une fonction.
  • Raconte-moi cela !
  • Si tu veux en savoir plus sur le sujet, tu peux participer à l’un de mes team-building.
  • Tu abordes la gestion des émotions en team-building ?
  • Pas forcément. Cela dépend, une fois de plus, de la situation et des besoins. Mais, cela permet parfois de cautionner certains ressentis et de les valoriser au sein de l’équipe comme des signaux auxquels il s’agit de porter attention. En fait, cela permet à l’équipe, à la fois de s’appuyer sur des ressources naturelles existantes de toutes les façons et à la fois de s’outiller pour aborder des périodes ou des situations plus compliquées. Donc pas de psychodrame et je n’invite pas les gens à manifester des émotions dans le team-building, en revanche, je cherche à aider l’équipe à se construire un mode de fonctionnement auto-renforçant, notamment en s’appuyant sur les ressentis et les représentations.

Cadre, hors cadre, de quel cadre parle-t-on?

Et, tout cela sur le lieu de travail ?

  • Il n’est pas possible de faire cela sur le lieu de travail. Les contraintes qu’il induit ne conviennent pas à la créativité qui est mobilisée pendant un team-building. Il s’agit de sortir de la boîte, dans tous le sens du terme. « Think out of the box ! » et travail de minimum deux jours hors cadre et en résidentiel.
  • Attends ! Tu demandes à toute une équipe de passer deux jours consécutifs au vert hors cadre et obligation de dormir sur place ?
  • Oui. C’est cela. D’une part, la construction d’une vision partagée supporte mal les interruptions, d’autre part, cela permet de garder chaque membre de l’équipe focalisé sur le travail en commun, et deux jours avec une telle intensité mérite bien de pouvoir rester sur le lieu où l’équipe construit cette vision partagée et où ses membres confrontent leurs représentations.
  • Oui, mais alors c’est du « one shot » ! Rien ne permet de dire que cela aura un effet sur une durée plus importante que la sortie d’équipe que nous évoquions au début de notre conversation !
  • Détrompe-toi ! Tout d’abord du matériel est produit par l’équipe pendant le team-building. Il représente une bonne base pour la construction d’une charte d’équipe, par exemple. De plus, deux demi-journées minimum de suivi sont programmées sur une période de 4 à 6 mois pour faire le point sur les acquis, sur la mise en œuvre des changements qui auront été vécus et/ou décidés lors des deux jours hors cadre.
  • Oui, donc tu ne les lâches pas !
  • Voilà. Il est très important de ne pas négliger les effets sur le fonctionnement de l’équipe, d’une part du cadre dans lequel ses membres ont travaillé à la vision partagée qui est porteuse de l’ensemble des visions individuelles et dont chaque membre est porteur au terme du processus, et d’autre part, de la construction de quelque chose de commun qui est plus que la somme des contributions individuelles. Tant le processus du team-building que le contenu abordé contribuent à la construction de quelque chose qui dépasse chacun des membres de l’équipe et auquel il appartient. C’est cette complexité qui est le signe quasi intangible de l’équipe.

Voyage...voyage !

  • Pfff ! Quel voyage tu viens de me faire faire !
  • Imagine le vécu des membres de l’équipe !
  • Ah oui, eux aussi, ils voyagent bien pendant un team-bulding ! En fait, cela me fait penser à un processus d’évolution et de développement vécu ensemble avec pour destination un meilleur fonctionnement en équipe. Les avantages sont si évidents que cela pour les décideurs ?
  • Cela dépend. Avant la démarche pas. Pour ceux qui suivent les équipes de près, d’avantage, même s’ils ne parviennent pas à nommer ce qui a changé. Pour les personnes qui s’occupent d’indicateurs, on voit le turn-over diminuer, le nombre de conflits nécessitant une intervention extérieure diminuer également et pour peu qu’un suivi régulier soit possible, une performance accrue de ces équipes et une envie suscitée chez des personnes externes à venir travailler dans celles-ci.
  • Ah quand-même !
  • Oui, mais je dois avouer que cela ne saute pas aux yeux d’emblée. C’est pourquoi j’ai un peu tendance à dire qu’un team-building ne se vend pas. Il intervient comme réponse inattendue à un besoin. Ce n’est pas pour autant qu’il faut négliger d’informer les gens de ce que c’est et des apports de celui-ci. Tant que les organisations s’appuyant principalement sur ce mode de fonctionnement organisationnel ne l’intégreront pas dans leur stratégie, le team-building ne pourra être perçu autrement que comme une pratique ponctuelle de consulting. Il aide également beaucoup dans les situations de changement, comme appui et accompagnement de celui-ci.
  • Bien du coup, pour moi, ce sera beaucoup plus facile de reprendre les personnes qui pensent au team-building comme à un loisir ou une sortie d’équipe. Le fossé entre ces deux pratiques m’apparaît, maintenant, beaucoup plus clairement. Mais, tu dis aussi qu’il est nécessaire pour les organisations de penser l’équipe sur le plan stratégique ?
  • C’est cela. Dès lors que l’équipe est incluse explicitement comme mode de fonctionnement organisationnel dans la stratégie de l’organisation, alors des moyens pour le développer et l’entretenir lui seront plus facilement alloués.
  • Hmmmm ! Cela me laisse songeur et devra faire l’objet d’une nouvelle discussion, selon moi. Pour le moment allons déjà présenter cette pratique, qui a, grâce à notre discussion, acquis ses lettres de noblesse.

Nous nous quittâmes avec la certitude d’une prochaine discussion riche et passionnée.

 


MENU

Accueil
Espace candidat
Espace entreprise
Contact

CONTACT

salut@oxio.ch
+41 76-321-2244

Avenue Viollier 9

1260 Nyon

DOCUMENTATION

Politique de confidentialité
Conditions de vente
Déclaration de propriété
Protection des données aux candidats

SUIVEZ-NOUS

Copyright © 2022  OXIO.  Tous droits réservés

{:lang_general_banner_cookie_disclaimer}
{:lang_general_banner_cookie_cookie} {:lang_general_banner_kartra_cookie}
{:lang_general_banner_cookie_privacy}
{:lang_general_powered_by} KARTRA